Un texte sur la diversité de l’oeuvre littéraire de l’écrivain qui interroge aussi sa postérité.
- Pour Paul Renard* Jean-Richard Bloch "apparaît plus fréquemment, en raison de ses engagements (à gauche), dans les ouvrages d’histoire politique que dans les ouvrages d’histoire littéraire, dont il est pratiquement absent aujourd’hui (en 2004)."
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L’auteur fait quelques erreurs historiques sur les engagements politiques de l’écrivain :
En effet, Bloch rompt avec les communistes au moment de la Bolchevisation.
Il ne devient un "compagnon de route" que dans les années trente (officiellement après le voyage de 1934), et adhère au PCF seulement en juillet 1939.
Mais l’intérêt de cet article est de revenir sur la diversité et la complexité de l’oeuvre littéraire de Jean-Richard Bloch, en particulier sur son corpus de romans, dont le dernier est publié en 1932 (Sybilla).
"Il vaut mieux, en effet, lire des fictions imparfaites, parce qu’ambitieuses, comme celles de Bloch, que des romans qui ne cherchent pas à inventer un univers et un style nouveaux," nous dit Paul Renard.
* Né en 1942 et décédé en novembre 2014, Paul Renard avait été professeur de lettres dans la région lilloise, rédacteur en chef de la revue Nord’, collaborateur de la revue Roman 20-50. Il était spécialiste de Bernanos et de "L’Action française et la vie littéraire" (Septentrion, 2003), mais s’était aussi intéressé à des auteurs comme Louis Guilloux ou Pierre Herbart.