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Groupe Études Jean-Richard Bloch
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Jean-Richard Bloch dans l’ouvrage dirigé par Christophe Charle et Laurent Jeanpierre "La vie intellectuelle en France. De 1914 à nos jours", Editions du Seuil, 2016

Les références à l’écrivain Jean-Richard Bloch dans ’La Vie intellectuelle en France’.

Article mis en ligne le 20 octobre 2016
dernière modification le 30 juillet 2021

par Rachel Mazuy

Il y a cinq références à l’écrivain Jean-Richard Bloch dans ce volumineux ouvrage. Cela paraît peu si on les compare aux 12 références pour Barbusse, aux 14 références pour Romain Rolland, et surtout aux 27 références pour Aragon. Mais on n’en trouve seulement 3 pour Paul Vaillant-Couturier.

C’est l’engagement antifasciste et philosoviétique de l’écrivain qui est privilégié par les auteurs.

Enzo Traverso ("Polarisations politiques", p. 201-226) rappelle son engagement précoce au Comité de Vigilance antifasciste en 1934 (même s’il fait une erreur en le qualifiant de communiste, puisque Bloch ne réadhère au PC qu’en juillet 1939).

Geneviève Dreyfus-Armand ("Guerre d’Espagne : la guerre civile des intellectuels français", p. 233-239) évoque elle son voyage en Espagne avec ceux de Massis, Brasillach, Elie Faure ou Jean Cassou, en faisant allusion à son engagement pour une politique d’intervention.

Marie Scot ("L’impérialisme des idées et de la culture française", p. 355-386) analyse le glissement de la revue Europe, sous la direction de Jean-Richard Bloch et de Romain Rolland, vers une politique antifasciste combinant ’Défense de l’URSS" et "Défense de la patrie", en dépit des procès de Moscou.

Rachel Mazuy ("L’âge d’or des circulations intellectuelles avec l’Union soviétique", p. 387-392) rappelle qu’il s’était opposé à la "doxa réaliste socialiste" dans son discours de réponse à Radek, lors du premier congrès des écrivains soviétiques en août 1934 à Moscou.